Florent Chappel, piano, baryton
livret et arrangements musicaux
interprétation de Papageno, entre autres
… né dans la capitale drômoise, non loin de la nature et proche de Mozart qu’il côtoie dès son plus jeune âge. Il se forme comme pianiste au conservatoire et se régale de ses sonates et autres fantaisies. Jeune adulte, il le retrouve dans ses opéras en débutant des études de chant lyrique. Il se prend rapidement d’affection pour le personnage de Papageno, l’un des tout premiers que l’on rencontre dans un parcours de baryton. Entre les deux, il rencontre en classe à horaires aménagés musique son ami violoniste de toujours, Sélim Brini. Puis son frère, Moneim, clarinettiste. Ils ne cesseront de pratiquer ensemble la musique, au fil de leur amitié. Depuis 2011, il participe à plusieurs productions de théâtre musical (Mozart 1789, Zobar…), d’opéra (Phérès dans Alceste de Lully, Schaunard dans La Bohème…) et d’opérette (La Belle Hélène en tant qu’Ajax 2 puis Agamemnon, ou Cosmos dans Le Voyage dans la lune d’Offenbach). Les tournées entamées en 2019 avec la compagnie Minute papillon dans le spectacle lyrique jeune public Tout neuf sont une révélation : Florent décide de monter une structure pour transmettre sa passion de l’opéra et du chant lyrique. Avec Zoé Galmiche, ils créent ensemble en 2022 le récital mis en scène Voyage en mélodie française au temple de Grâne. Puis ils fondent la Compagnie des voix liées et choisissent pour première création une adaptation tout public de La Flûte enchantée de Mozart.
Zoé Galmiche, soprane
interprétation de Pamina,
de la servante de la Reine et de Papagena
… a grandi entre Paris et les hauteurs du Diois, dans un rapport intime avec ses forêts et ses montagnes. Elle aborde le chant lyrique auprès de Catherine Bernardini et monte sur scène dès 2009 à Die, avec le rôle-titre de l’opéra Didon et Enée de Purcell, sous la direction de Monique Cieren. Elle poursuit ses études au CRD de Pantin et obtient en 2017 le prix de chant avec les félicitations du jury à l’unanimité dans la classe de Sophie Fournier. Lauréate du concours Orch’Est Ensemble en 2016, elle est choisie pour interpréter des airs de Mozart et de Puccini sous la direction d’Olivier Holt. Elle incarne Fiordiligi dans Cosi fan tutte de Mozart avec la compagnie Opéra de bouche à oreille, Clorinda dans La Cenerentola de Rossini aux Pays-Bas, Zima dans Les Indes galantes de Rameau, mais aussi Popotte dans Le Voyage dans la lune d’Offenbach. Zoé se produit aussi en récitals de musique sacrée, airs, duos d’opéra et mélodie française, au côté notamment de Florent Chappel. Ensemble ils créent Voyage en mélodie française et Papageno.
Moneim Brini, clarinettiste
réincarnation de Tamino, mais pas seulement…
… diplômé d’Etat en clarinette et joueur amateur de oud et de derbouka, ses activités de musicien puisent simultanément leurs richesses dans l’enseignement et dans la pratique musicale. Comme pédagogue, il accompagne des enfants et des adultes dans leur apprentissage de musicien à travers l’enseignement de la clarinette, la formation musicale, mais aussi des pratiques collectives – ateliers de musique traditionnelle, ateliers d’invention – et la réalisation de projets musicaux divers. Et ce, dans plusieurs écoles et conservatoires de Drôme et d’Ardèche. Partant d’une formation classique à Valence puis à Villeurbanne, son parcours, émaillé de rencontres, s’est enrichie d’un profond attrait pour les musiques traditionnelles et les musiques orientales en particulier. Aujourd’hui, son jeu est irrigué par la création et l’interprétation de musiques contemporaines, une pratique régulière de la musique de chambre et de l’orchestre, une douce recherche et pratique de certains substrats des musiques traditionnelles et l’aller-retour qu’offre l’enseignement. Il avoue confusément son penchant pour Mozart et les olives de Nyons.
Sélim Brini, violoniste
réincarnation de Monostatos, mais pas que…
… né un dimanche de 1978, non loin de l’Egypte où La Flûte enchantée est censée se dérouler, c’est à Valence qu’il grandit.Ses premiers cris, grinçants, puis chantants, sont annonciateurs d’un instrument prédestiné : le violon, qui l’accompagne toujours aujourd’hui. C’est au conservatoire de Valence qu’il fait ses études musicales. Contrairement à Florent Chappel, son appétit pour la musique de Mozart est plus tardif. Il vient en écoutant son frère jouer le deuxième mouvement du Concerto pour clarinette, magique de beauté et de simplicité apparente. Plus tard, il joue avec lui également le Quintette pour clarinette et cordes à l’église de Comps. Musicien amateur au sens propre du terme, il joue (en Drôme-Ardèche principalement) dans différentes formations : avec l’ensemble orchestral Confluences d’abord mais aussi en quatuor à cordes sous les conseils de Véronique Méjean et dans divers ensembles de musique de chambre. Enfin, il participe à des projets musicaux et pédagogiques qui lui ont permis de découvrir d’autres esthétiques que la musique dite classique, comme la musique klezmer et des Balkans ainsi que la musique arabe. Il aime aujourd’hui transmettre et partager la musique avec petits et grands, famille, amis et collègues, professionnels et amateurs, trouvant en elle un espace d’échange, d’émotions, de rires et de peines, un espace où contacter le « Beau ».
Barthélémy Meridjen, comédien
jeu d’acteur et mise en scène
… a étudié au CNSAD (promotion 2011). Il est titulaire d’un master 2 Psychanalyse (Montpellier 3). Au théâtre il travaille avec Olivier Py, Hervé Loichemol, Jean-Pierre Vincent, Dag Jeanneret, Michel Dydim, Julia Vidit, Yann-Joel Collin, Anne-Lise Heimburger, Benjamin Abitan, Jeanne Lazar, Timothée Lerolle, Morgane Deman (compagnie Logos) et Julie Duclos. Il participe aux spectacles de la compagnie La Nuit américaine dirigée par Yordan Goldwaser, avec laquelle il crée Les Présidentes, La Ville, Les Guêpes de l’été nous piquent encore en novembre et Illusions. Il écrit et joue dans Un charlatan (titre négociable) en collaboration avec Samuel Petit et Marie Lévy (compagnie Eventually).